J’irai tuer pour vous Henri Loevenbruck Flammarion 631 pages novembre 2018

Auteur : 

 
Henri Lœvenbruck, né à Paris le 21/03/1972  écrivain, parolier et scénariste. Auteur de thrillers et de romans d’aventure. il publie son premier roman en 1998 sous le pseudonyme de Philippe Machine et décide de se consacrer à l’écriture.
deux trilogies de Fantasy, « La Moïra » (2001-2002) et « Gallica » (2004), succès inédit pour un auteur français. Suivront de nombreux thrillers aux éditions Flammarion (« Le Syndrome Copernic », 2007, « Le Rasoir d’Ockham », 2008…)
En 2015, son roman « Nous rêvions juste de Liberté », salué par la critique, est en cours d’adaptation pour le cinéma.

Membre fondateur du collectif d’artistes La Ligue de l’Imaginaire, en juillet 2011, il est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.

au hall du livre nancy novembre 2018

JE SUIS LA BALLE DANS VOTRE FUSIL C’EST VOUS QUI TIREZ, C’EST MOI QUI TUE

Résumé : 1985 : Paris est frappé par des attentats comme le pays en a rarement connu. Dans ce contexte, Marc Masson, un déserteur parti à l’aventure en Amérique du Sud, est soudain rattrapé par la France. Recruté par la DGSE, il est officiellement agent externe mais officieusement, il va devenir assassin pour le compte de l’état. Alors que tous les services sont mobilisés sur le dossier libanais , les avancées les plus sensibles sont parfois entre les mains d’une seule personne … Jusqu’à quel point ces serviteurs, qui endossent seuls la face obscure de la raison d’Etat, sont-ils prêts à se dévouer ? Et jusqu’à quel point la République est-elle prête à les défendre?

« Il avait dans le regard cette lueur triste et grave cette sapience silencieuse, cette assurance sombre, celle des gens qui connaissent sur la vie et sur la mort ces choses crues que la plupart des hommes n’ont pas envie de connaitre . La douleur, la violence, la finitude »

Ressenti :

1985 : une vague d’attentats à Paris, des otages Français au Liban, une cohabitation politique. Marc Masson, militaire, déserteur, mercenaire , est recruté par la DGSE pour devenir un assassin pour l’Etat, un homme de l’ombre.

Henri Loevenbruck écrivain passionnant , passionné, un conteur captivant , charismatique, qui a la faculté déconcertante  de passer d’un genre à l’autre avec brio. Dans j’irai tuer pour vous Henri Loevenbruck a rencontré Marc Masson, un homme à la vie passionnante, un altruiste, un humaniste, un idéaliste révolté, prêt à tuer pour l’Etat, à tuer pour nous, un  homme d’exception.

« On n’éradique pas le mal, on le repousse seulement. Le mal sans cesse se réincarne sous de nouvelles figures, il est notre maladie et ne pas le combattre c’est refuser de se soigner. « 

J’irai tuer pour vous est un thriller politique au coeur du terrorisme, des services secrets, de la cohabitation Mitterand – Chirac , un cynisme de l’époque. 

Un roman en quatre parties , documenté, puissant, immersif. Un livre de 600 pages passionnant, haletant, une lecture addictive accentuée par des chapitres courts, une histoire réaliste entrecoupée des extraits du carnet de Marc Masson, une histoire intense, émotionnelle,  le parcours exceptionnel d’un homme de l’ombre, attachant, viscéral. Des rebondissements qui nous font réfléchir prendre conscience d’une époque , une tension palpable. 

« A coté de vous, parmi vous, sans que vous le sachiez toujours , luttent et meurent des hommes , les hommes du combat souterrain pour la libération. Tués, blessés, fusillés arrêtés, torturés… Saluez les , Français ! Ce sont les soutiers de la gloire »

Ce livre est un hommage à cet homme, ces hommes qui agissent pour l’Etat  pour notre protection , au péril de leur vie, sans rien enretour. J’irai tuer pour vous est également une belle histoire d’amitié entre l’auteur et le personnage, mais aussi une histoire d’amour d’un homme pour ses compatriotes, pour Pauline celle qui aima avec beaucoup d’abnégation ce monsieur hors du commun. 

Une histoire qui prend aux tripes , une fin qui m’a nouée le coeur et qui justifie ces trois ans et demi d’attente. 

« il se sentait bien auprès d’elle. Il y avait dans leurs échanges une sorte d’innocence qui berçait son esprit. Une bouffée de normalité. »

Merci aux éditions Flammarion

6 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Elodie Maquin Noizet dit :

    Bonsoir, merci pour la découverte, je ne connaissais pas du tout.
    Biz
    Elodieuniverse

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  2. lebouquinivre dit :

    Ce livre a l’air top!! Je lis que de belles critiques et la tienne valide tout cela ! 🙂

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    1. J’ai un gros coup de cœur pour ce livre

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