La prochaine fois que tu mordras la poussière

Panayotis Pascot

Lu Par Gabriel Bismuth-Bienaimé

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Je connaissais l’auteur lors de ses apparitions au Grand Journal j’aimais son humour, alors j’ai voulu connaître sa plume…

J’ai écouté le livre de P. Pascot je me suis sentie sur le bas côté je l’ai suivi mais pas accompagné. Un récit écrit pour lui. La reconnaissance du père, son tâtonnement vis à vis de son appartenance sexuelle, sa longue dépression. Il écrit pour exulter, pour survivre.

C’est courageux et sincère.Une libération pour lui de le dire, le faire savoir après des années d’errements. On sent l’indécision, la souffrance, les questionnements. Un livre intimiste. Rien a dire sur l’écriture sauf que parfois je l’ai trouvé brut dans la description de ses relations comme un journal intime ou je me suis sentie voyeur et je n’ai pas aimé cette sensation malsaine en moi.

Ces mots lâchés quelque peu décousus sont une thérapie une psychothérapie. Aucun intérêt pour moi de savoir « qu’il bande mou » lorsqu’il a un rendez vous avec une femme. Finalement ce livre est « une éjaculation » intellectuelle ou je ne me suis pas retrouvée dans ce déballage public. Après pour certains c’est libérateur

J’aurai aimé qu’il développe son rapport au père qui le plonge dans une infinie détresse, ce rapport qui nous fait grandir ou nous écrase. Ce côté pour moi fut survolé.

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