Après minuit

Gillian McAllister

Sonatine

Je ne vais pas être originale,  j’ai tout adoré dans ce livre, l’intrigue, les personnages,  le passé que l’on remonte.,  l’amour d’une mère,  les décisions passées qui influent sur le présent 1

Un quart de seconde et tout bascule pour Jen.

En attendant Todd rentrer de sa soirée pour ses 18 ans, alors que Kelly son homme dort. Elle voit son fils tuer un homme…

Un fils embarqué au poste de police, des parents détruits. 

Jen se réveille,  les yeux rougis , son cœur de mère saigne, l’horreur collée à la rétine, elle peine a émerger entre incompréhension et douleur…en bas les rire de Todd et de Kelly.

Nous sommes…la veille du meurtre

Le 29 octobre.

Nous sommes pris dans une spirale infernale, une sorte de boucle temporelle on revisionne des actions qui paraissaient anodines en remontant le temps, des secrets inavoués, des verités omises, des non-dits accumulés, qu’elle n’a pas su déceler. Une vie remise en question, un passé tronqué, une totale mascarade

Comme c’est sinistre de revivre sa vie à reculons. De voir les choses qu’on n’avait pas vues sur le moment « 

La seule chose qui la fait tenir c’est avoir des réponses pour éviter la vie gâchée de son fils.

L’autrice mène son enquête avec brio, une main de velours dans un gant de fer. Les révélations s’enchaînent jusqu’au point de départ.

Hier?

Aujourd’hui ?

Tout à de l’importance, un regard, une parole, un nom et auront un effet domino.

Un passé disséqué au scalpel jusqu’au premier rendez vous, un acte chirurgical minutieux …je sais de quoi je parle 😅

L’intrigue est au cordeau,  la psychologie des personnages est centrale, le manipulateur est manipulé et vice versa .

Les émotions restent palpables et l’alchimie d’une mère et d’un fils magique au delà de l’espace temps, et, du temps Tout en nous interrogeant sur le rôle de mère,  de femme qui travaille.

Il est difficile de tout concilier tout comme il est facile de culpabiliser.

« L’habitude maternelle ultime : se sentir coupable,  toujours,  peu importe le choix qu’on fait

Mais ne dit on pas que la qualité compte plus que la quantité,?

Un roman subtil et intelligent, bien.plus qu’un thriller qui serait réducteur

Un coup de cœur

Lu en avril