Tom Graffin-Jerome Ropert- Victor Lepointe
Bamboo editions

1910 Paris sous l’eau, une crue historique de la Seine fait remonter rats, immondices, et un corps démembré.
Ange Leca sort d’une dépression et danse avec l’absinthe, journaliste au « le quotidien » , notre Corse au cœur brisé ne supporte pas son patron, Alfred Clouët Des Perruches, marié à une belle et jeune comédienne Emma Camus, dont Ange est l’amant.
Après une nuit passée dans les bras de sa belle amante, Ange et son chien Clémenceau voient le « repêchage » du corps démembré d’une jeune femme, les seins coupés.
Courant au journal, puant l’absinthe et les égoûts de Paris, notre journaliste est congédié manumilitari à la porte du journal, sans que Des Perruche écoute notre Corse sur le corps de la Seine.
Ange décide de continuer l’enquête et est pris sous la coupe du célèbre détective François-Marie Goron.
J’ai beaucoup aimé cette immersion dans ce Paris noyé, crasseux, dans cette mystérieuse enquête.
J’ai adoré le personnage ambitieux, passionné, emporté, toujours dans l’exagération au caractere trempé (je dors) de notre Ange Leca.
Le graphisme est magnifique, minutieux, pointu, les couleurs sombres, grises peu lumineuses collent à l’ambiance, une pointe de couleurs apparaît pour égayer le Parisxdexla nuit.
L’intrigue est classique mais intéressante dans ce Paris immergé de 1910. Un travail de recherche fouillée et j’apprécie les dernieres planches revenant sur ce moment important de l’histoire parisienne, ainsi qu’un retour sur les personnages ayant existés.
Pour conclure une bande dessinée plutôt réaliste au graphisme délicat, à l’intrigue ténébreuse, à l’atmosphère onirique.
Les planches de fin, reprenant la crue, les rues de Paris, les noms connus et la vie parisienne la nuit, un joli travail de recherche un fait historique qui m’était inconnu.







Rien que le nom de l’absinthe me file des frissons, j’ai l’impression de voir Coupeau le mari de Nana se battre contre de l’eau imaginaire dans sa chambre d’hôpital. L’assommoir a laissé des traces dans ma mémoire. Merci pour cette chronique encore une fois de plus très tentante.
Merci à toi ma Rebelle au cœur de guimauve. 🤗😘
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