Michael BRUN-ARNAUD
Robert Laffont

#lesvalleescloses
Moi qui ne suis pas adepte des 4emes de couverture j’aurai voulu savoir…il faut aller bien au delà de la jolie couverture lumineuse pour imaginer ce qui se passe, imaginer le clauque, les non-dits, les vies gâchées, les vies perdues.
Imaginer la solitude, la douleur des mères, la violence des mots.
« Les vallées closes c’est la description de notre société, celle des campagnes ou tout le monde se connaît, ou ragots et rumeurs peuvent vous isoler, vous mettre en quarantaine. Vous juger. Vous clouer au pilori.
Une société à l’esprit étriqué ou il est inconcevable d’être différent, de ne pas rentrer dans le moule.
« Les vallées closes » c’est un roman choral entre Claude, la mère, au destin tragique, Paul-Marie, le fils cloîtré dans le grenier, banni de son travail, une âme pure et délicate, trop pour ces campagnes.
Et Enzo jeune homme majeure, limité intellectuellement, que la mère couve à l’extrême, l’etouffe . Une relation malsaine.
Mais ce livre c’est aussi l’amour de deux mère, d’un amour unique, différent, tout aussi animal , viscéral. Deux femmes qui protègent leur enfant.
« S’il y a quelque chose que la vie m’a appris et que je voudrais que tu retiennes Enzo, c’est que malgré toute notre bonne volonté, on ne peut jamais contrôler ce que les gens pensent »
J’ai aimé les mots ceux décrivant les campagnes, le village, la population, une population de taiseux, une population parfois intraitable avec…l’autre
J’ai aimé la psychologie de nos 3 protagonistes, fouillée et juste.
Cette poésie lyrique qui accompagne sur les chemins de la vie de nos personnages. Découvrir leur passé pour comprendre leur présent. C’était touchant et émouvant mais aussi d’une tristesse absolue.
Mais,
Face à la poésie des mots , ce qui m’a heurtée ce sont les passages crus, détaillés qui, pour moi n’apportent rien au texte, à l’histoire, à l’intrigue. Bien au contraire je trouve que cela dessert le livre. J’aurais aimé la suggestion. Là c’est visuel et tu te le prends en pleine face. C’est brut sans filtre, violent. Une expression littéraire plutôt vulgaire. Et ce n’est décidément pas ce que je recherche dans un livre.
Dommage.
« Mais » je ne le note pas sur ma whislist. Le « mais » venant de toi, ma Rebelle au cœur de guimauve, veut tout dire. Merci à toi pour la chronique 🙏😘
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Pour toi passera t il mais…pas pour moi.
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J’aurais certainement les mêmes réserves que toi…
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Tu l’as lu ?
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Non, mais je n’aime pas non plus les passages crus, encore moins s’ils ne sont pas vraiment utiles au texte !
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