L’ombre du vent

Carlos Ruys Zafon

Livre de poche

Une relecture évidente avec la disparition de l’auteur qui m’avait fait vibrer à la sortie de l’ombre du vent, un regard différent avec le prisme de mes cinquante ans (et plus). Et puis une #lc avec @leslecturesdepascaline, j’aime ses ressents, sa sensibilité.

« Ce lieu est un mystère, Daniel, un sanctuaire. Chaque livre, chaque volume que tu vois a une âme. L’âme de celui qui l’a écrit, et l’âme de ceux qui l’ont lu, ont vécu, et rêvé avec lui »

Retrouver Daniel Sempere et son père, au cimetière des livres oubliés. Fermer les yeux , humer l’air de cet endroit, l’odeur du vieux papier, écouter le silence , une communion avec le livre. Donner une deuxième chance aux histoires, un livre que Daniel se choisit et qui va hanter, son esprit, son coeur et son âme.
Il est détenteur du livre de Julian Carax. Ce livre va le changer. Leurs vies intimement identiques. Une quête à la recherche de la vérité.

Un roman offrant un panel de personnages attachants, leurs histoires donnent du rytme avec fluidité et finesse.
On suit les dédales de rues, les ramblas de Barcelone d’après guerre qui traverse une période trouble entre ombre et lumière. Le chemin est envoutant , hypnotique, une ville qu’on laisse à regret. Malgré la peur qui étreint, les fantômes qui hantent, les atrocités de la guerre encore bien présentes.

Un livre dense et intense ou la psychologie des personnages est recherchée. Que dire de Fermin Romero De Torres personnage atypique qui volerait presque la  » vedette » à Daniel, Fermin et ses blessures, son passé, un brin de folie pour cacher les peines.
Un roman historique et fantastique que tu ne peux lâcher. Une atmosphère en clair-obscure
Le voyage est envoutant, ensorcelant et modifie l’histoire d’une vie.
L’amitié nourrit, l’amour transcende.

Ce livre m’émeut toujours autant, différemment, j’aime la douceur du père de Daniel, le fil distendu entre eux par manque de communication, de compréhension pour finalement se retrouver.
Ce livre c »est une pépite, une étoile dans mon ciel parfois bien sombre. Ce roman c’est l’absence d’une mère, un chemin initiatique, les brumes de la guerre pas si lointaines, les traumatismes laissés, l’amour, la vie, la recherche d’identité.

Ce livre lit le, si ce n’est deja fait, ecoute le, imprime ses mots, boit sa poésie et puis laisse le partir pour que d’autres puissent l’aimer à nouveau.

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