Giacomo Mazzariol
Slatkine et cie

#monfrerechasselesdinosaures
@giacomomazzariol
@Slatkine
« Un roman témoignage bouleversant » .
Les Mazzariol, les parents et 3 enfants. 2 filles, un garçon. Les hommes sont en minorité alors quand les parents annoncent à Giacomo, la venue d’un petit frère. Giacomo attend avec impatience et pense à tous les jeux, les bêtises, les bagarres.
Mais la vie en a décidé autrement, Gio est différent, « tête plate, yeux bridés » un chromosome en plus, trisomie 21. Mais Giacomo, 5 ans, devant l’enthousiasme de ses parents, croit avoir un frère avec des supers pouvoirs comme un super héros. Gio sourit tout le temps, il est heureux et le démontre même si souvent ses gestes sont un peu brusques. Et puis les dinosaures qu’il aime, les peluches qu’il balance, Gio est dans son monde où la vie est toujours belle.
« Maman disait qu’aimer un frère, ça ne veut pas dire choisir quelqu’un à aimer mais se retrouver à côté de quelqu’un que tu n’as pas choisi, et l’aimer. «
L’adolescence, le collège engage un nouveau virage dans la vie de Giacomo, il ne supporte plus son petit frère, son handicap, ses cris, il a peur de perdre l’écoute et l’estime de ses amis s’il parle de Gio.
Giacomo ressent une fissure, une cassure, de la culpabilité et de la honte, il est taraudé par ses contradictions. Alors Giacomo se tait.
Et puis le déclic fin de collège, Giacomo devant l’amour inconditionnel de son petit frère, se sent nul , un moins que rien…
Gio, Giacomo, deux frères pas si différents, partagent les rires, la musique, les livres.
Giacomo ressent dans son cœur un amour incommensurable pour ce frère si encombrant. Et l’aime profondément. A eux d’écrire leur histoire.
Giacomo Mazzariol écrit avec beaucoup d’humour, de pudeur, d’amour. Il écrit sans concessions sur le chemin d’acceptation, un poids trop lourd à porter, à l’adolesccence, un chemin de croix pour les parents pour faire reconnaître le handicap, la difficulté d’être écouté par les administrations, le placement en maison spécialisé.
Un roman écrit avec humilité et humanité, l’émotion submerge lorsque l’on sait qu’un enfant trisomique mourra prématurément, et puis garder le sourire de Gio parce que la vie avec lui c’est surtout l’amour. Une vie à construire à 2, Giacomo gagne cette lutte en lui, parce que :
« Gio était la liberté.
Gio redevient son super héros
Gio est sa présence affectueuse, sa fraîcheur, son regard émerveillé. «