Goat mountain

O. Carol- Georges Van Linthout

Phileas

« Une part de moi n’aspirait qu’à tuer, constamment et indéfiniment « 

Une adaptation du livre de David Vann, que je ne connais pas, je partais dans l’inconnu sans parti pris.

Un livre d’une violence inouïe, à la tension glaçante, un lobby des armes défaillant aux EU. Mettre un fusil dans les mains d’un enfant de 11 ans est perturbant pour moi.

Les couleurs et les traits renforcent l’horreur du chemin initiatique de fiston, prêt à donner la mort, tuer son premier cerf.

Et puis L’accident, le coup de feu irréparable, la mort d’un braconnier.

Un livre dérangeant par les gestes et les mots, l’inhumanité de l’enfant, l’instinct de prédateur, la banalisation de la mort mais aussi la dualité entre le bien et le mal.
Mais l’angoisse rattrape, le geste irréparable marque à vie, une vie qui se construit bancalement, aux valeurs tronquées, les remords qui brisent, une filiation insupportable d’animosité et d’agressivité.
L’instinct de tueur depuis la nuit des temps.

Une adaptation sombre et malaisante accentuée par les couleurs du sombre au rouge sang.
L’atmosphère y est irrespirable, agonisante.

Dérangeant, perturbant.

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