Romain Puertolas
Albin michel
« L’homme n’a nul besoin de s’inventer un diable il y a les autres hommes pour cela. »
États-Unis, Saint Sauveur année 70.
3 disparitions d’enfants
3 familles qui demandent justice.
3 familles persuadées que la communauté/ secte « des Sauveurs » sont responsables de la disparition de leurs enfants.
Cette secte a fait son arrivée un an plus tôt, avec un gourou Emilio Ortega , charismatique, un bienfaiteur pour la ville, le Messie.
Une communauté qui gêne, perturbe la tranquillité des habitants.
3 femmes qui portent la colère d’une ville, des mères sur leurs épaules.
3 reines.
Les RAVISSANTES manifestent avec leurs amis, familles devant le mur de la communauté.
Pour Nick, Elliot, Jessica,
Eva, Susan, Denise, les Mères restent debout et ne plient pas.
Elles vont plus loin, crient plus fort, hurlent leur animosité, leur chagrin.
Des personnages féminins grandioses, à la volonté inébranlable, fer de lance faisceau de la rébellion, symbole des Femmes.
3 vies mais la même rage de se battre et de vaincre.
« Une femme qui s’est levée ne se remet jamais à genoux »
malgré la peur, la culpabilité
Les esprits s’échauffent, l’atmosphère devient lourde électrique, prête à s’embraser.
Les voyous deviennent des victimes, les victimes des voyous.
Le shérif Jim Golden se trouve coincé entre les deux. Un homme humain qui essaie de prendre du recul fasse à la pression. Mais aucune preuve, aucune piste, les enfants semblent s’être volatilisé.
C’est troublant
Les RAVISSANTES est un livre, bien mené, ancré dans son époque les années 70. Et c’est plaisant à lire.
Plus les pages se tournent, plus l’angoisse nous tenaille, plus l’espérance de vie des disparus s’amenuise.
L’auteur se joue de nous et sème le désordre, en distillant des détails qui deviennent à la fin une évidence. C’est intelligent de bout en bout.
« On peut echaffauder les plus improbables des scénarios. Sauf un. »
Inimaginable, cruel, insensé, vicieux, impensable
Complètement bluffée, chaque page déjouant nos certitudes
Un livre surprenant
Un livre déroutant
LIRE EST LE PROPRE DE L'HOMME 
Il me semble particulièrement poignant !
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Je ne l’ai pas demandé par manque de temps… mais ta chronique donne envie, c’est certain ❤️
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Plus je lis de chroniques sur ce roman, plus j’ai envie de le lire. Il est dans ma PAL, alors il n’y a plus qu’à trouver le temps ! 😁
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Ta chronique est belle tout comme cette couverture Albin Michel. Je le note dans ma PAL. Passe une excellente soirée 🙂🌞
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