Benjamin Dierstein

Les éditions les arènes

lacourdesmirages

@Benjamindierstein
@lesarenes

Après avoir lu un dernier ballon pour la route, je découvre un livre totalement différent un thriller addictif politico-social qui t’envoie dans les filets tellement il en est effrayant.

2 flics broyés animés par une colère noire que tu tattaches, tu es lié pourle pire.
Tu bascules dans l’insoutenable, l’horreur et pourtant tu continues malgré la bile qui te monte, voyeur tu veux savoir, quitte à gerber.
Le monde politique te fait gerber, l’impunité des grands de ce monde te fait gerber. Un réalisme accrue accentué par les faits divers qui nous ont accompagné lors du basculement de la droite à la gauche en 2012. Du sexe, des magouilles, pots de vin, avidité…
Et puis…
L’odeur de ce thriller devient nauséabonde, captivante, haletante malgré le nombre de pages, le paroxysme de l’abject quand l’enfant est l’objet du désir sexuel des adultes, quand la pédophilie est affaire classée.
L’abomination à l’état pur.

2 flic qui reviennent au 36, deux flics abîmés qui nous jettent dans le monde de la pédophilie enfantine qui prend ses racines, ses ramifications dans les hautes sphères. Nauséeux tu titubes et tu te prends une claque, et le revers avec et ça fait mal ça te remue les tripes et t’arrache le cœur, et ça t’explose en pleine tronche.

Âme sensibles s’abstenir, c’est cru, trash, sans concession ne penses pas être ménagé ce n’est pas l’intention de l’auteur. Car ce thriller est plus qu’une fiction et c’est un Enfer.

Perso je l’ai terminé il y a un moment je n’en suis pas sortie indemne, les monstres existent, j’en suis sortie écorchée, pas remises de ses parents vendant leur enfant, de ses gamines enterrées dans les bois ayant subies l’inommable.

L’auteur a un style « ballistique » qui te perfore, tu reste à terre. Loin de t’écrire une berceuse il t’écrit une bombe qui te perce les tympans.
Rouge sang.

« Quand ils meurent les humains sont deviennent tous égaux, la pourriture n’a pas d’états d’âme, la pourriture ne souffre pas, la pourriture ne fait qu’une seule chose elle pourrit »