America (s)

Ludovic Manchette , Christian Niemiec

Cherche Midi

« Les adultes, ils croient que parce qu’on est petits, on a des petits chagrins. Moi, je crois que c’est tout le contraire. Tout est grand quand on est petit… »

1973, Amy fuit sa vie, ses parents demissionnaires, la mort de son amie Sandy, s’inventer autre pour combler le vide affectif.
Traverser les États-Unis de Philadelphie à Los Angeles, pour rejoindre sa sœur qui voulait devenir « playmate ».

13 ans, se vieillir, pour ne pas éveiller l’attention, mentir sur son nom, faire du stop le long de la route 66, rencontrer des anonymes, des personnes connues, hautes en couleurs également des prédateurs, des barges dont il faut se dépêtrer.

S’en sortir à force de ténacité car la vie n’est pas tendre et malgré son jeune âge, Amy a déjà l’âme fracassée.

« Il paraît qu’il y a deux sortes de gens qui prennent la route : ceux qui fuient quelque chose et ceux qui vont quelque part .« 

« Je fuis ma petite vie de merde… »

Un road trip initiatique, les désillusions, les lueurs, l’amitié, la liberté.
Un roman plein d’humanité dans les mots, les rencontres, plein de douceurs, de cœur, d’amour.

Beaucoup de fraîcheur, de candeur et d’optimisme à suivre Amy.
Une immense solitude sur ses frêles épaules, son amie Sandy, lui manque tellement.
Amy, personnage touchant, attachant que l’on a envie de prendre dans les bras, de tenir la main tout le long du chemin. Un petit bout de femme charismatique, lumineuse, même dans les coups durs.

Elle n’oubliera pas les personnes, qui jalonnent son chemin jusqu’à Los Angeles, cette virée musicale, l’humour, les rires, les pleurs, la tristesse mais surtout beaucoup d’espoir, une confiance à la vie et se choisir sa famille, celle du coeur…

« Va là où tu es aimée « 

Une histoire sensible tout en simplicité et émotions.

Beaucoup de tendresse pour Amy qui sortira grandie au bout du voyage.

Un roman flamboyant plein d’innocence.

« Toute notre vie, on perd des gens autour de nous. Des fois on les perd juste de vue et des fois on les perd tout court. Ouais la vie est une suite de…de deuils. Toutes sortes de deuils, de notre innocence, d’endroits qu’on doit quitter, de certains rêves, certains espoirs. Parce qu’il ne faut pas seulement renoncer à ce qu’on a perdu, il faut aussi apprendre à renoncer à ce qu’on n’aura jamais. « 

Merci aux éditions du Cherche Midi , à Benoît

3 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Un roman que j’ai trouvé très beau, et qui m’a rappelé, par certains côté, « America Blues » de Vincent Virgine. Sûrement pour son côté « road trip », et la rencontre avec des personnages fabuleux. En tout cas, la jeune Amy est vraiment attachante ! (à force de la voir changer de nom, j’avais un peu oublié quel était le vrai ! 😁)

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    1. Un roman plein de fraîcheur, candeur et de force

      Aimé par 1 personne

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