L’amie prodigieuse

Elena Ferrante

Gallimard

Naples , fin des années 50, Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre.
2 gamines douées voire surdouée pour Lila, pourtant celle ci abandonnera l’école, parce qu’une fille doit aider sa mère, ses parents. Elle n’a pas le droit à la parole et surtout les études coûtent chères.

« Si je finissais 2eme après Lila, j’affi »…sichais une douce expression de consentement…j’employais donc toutes mes ressources de petite fille non pas à devenir première de la classe…mais à ne pas glisser à la troisième. Je me consacrai à l’école et à un tas d’autres choses difficiles qui m’étaient étrangères seulement pour rester à la hauteur de cette Gamine terrible et fulgurante… Lila était trop pour quiconque »

Elena continuera soutenue par sa prof, son père prodiguant un effort consenti. Pourtant Lila lui manque, il n’y a pas cette émulation qui la faisait avancer. Lila, autodidacte, la poussera pour aller plus loin, pour s’ouvrir à quelques choses de plus beau, pour s’envoler loin de ce quartier où le patriarcat est étouffant, où les familles se jalousent, ou la violence est une occurrence.

« Était il donc possible que seul notre quartier soit saturé de tensions, de violences, alors que le reste de la ville était radieux et bienveillant ?« 

ou finalement même si Lila paraît insupportable c’est elle qui porte chacun , c’est elle qui crie, se bat, pousse et finalement se sacrifie sans retour.


Certes l’écriture est fluide, mais elle m’a manquée de rythme, , elle fut pour moi linéaire sans la saveur de l’Italie. On ressent la misère, la mafia, la place de la femme aux fourneaux, à faire et élever des enfants, on ne lui demande pas de penser.
Je n’ai pas entendu de musicalité.
Je n’ai pas ressenti les cris, le bruit de la vaisselle qui casse, les gifles qui valsent, les pleurs des enfants, je n’ai pas ressenti cette italie explosive qui parle avec les mains, et le verbe haut. Je n’ai pas entendu les femmes piallaient au bord des fenêtres en accrochant le linge, je n’ai pas eu les effluves de l’huile d’olive, de la tomate, de l’ail et du basilic qui cuisent sur le feu pour accompagner les « pasta ».

Il m’a manqué cette énergie bruyante, bondissante.
Vu les avis de beaucoup je m’attendais à être emportée, peut-être en attendais je trop. Et pourtant je lirai la suite, à la fin du dernier chapitre, l’auteure m’a insufflée l’envie d’attaquer le deuxième pour savoir la réaction de….

La suite le 1er octobre pour une #lc du 2eme tome, pour le #challengeauteursitaliens

😘🇮🇹

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