Adèle Bréau
Livre de poche
#frangines mot familier désignant sœur.
« Maman répète qu’avec des sœurs on peut dire les choses parce qu’une sœur reste toujours là «
(j’ai l’impression de m’entendre avec mes @ju_berlue @marinewarlop @leah.wlp )
Mathilde
Violette
Louise
De l’aînée à la cadette
3 sœurs c’est 3 caractères différents, la place de chacun se répartie naturellement c’est ancestral.
L’aînée se doit de donner l’exemple, on pardonne plus facilement à la dernière quand la deuxième fait souvent tampon entre les deux.
Le poids de la société est insubmersible.
Un roman définitivement très féminin, avec la mère comme point central, des femmes au caractère bien trempé, attachantes, atta-chiantes.
Chacune avec ses secrets, ses deuils, ses peurs, ses non-dits remontant à l’enfance.
Le poids de l’enfance qui pèse sur leurs épaules d’adultes.
Et pourtant 3 sœurs qui s’aiment qui se retrouvent chaque année à « la Garrigue » leur maison de vacances, des vacances tendues depuis le drame l’année d’avant…
Des opposées pourtant si soudées mais qui vont devoir régler « leur fantome » du passé, même s’il est difficile de se dire les choses…celles du cœur.
« Qu’est ce que cela signifie d’être sœurs, si ce n’est pas pour confier ses malheurs demander de l’aide reconnaître ses souffrances, sa peur ? »
La peur d’être jugée ? De n’être pas celle que l’on nous a imaginé?
On navigue entre les silences, les désillusions, que de temps perdu alors que la vie file!
Un été intense ou les langues se délient, dans les souvenirs d’hier et d’aujourd’hui les souvenirs d’une vie, les blessures tues.
3 frangines devenues adultes qui le temps d’un été vont faire tomber la carapace, se parler, se pardonner, et devenir plus fortes, plus soudées.
Une écriture fluide, légère et grave, nostalgique entre rires et émotions, des personnages vrais, de la tendresse et de l’amour.
Mon premier d’Adèle Bréau et j’ai beaucoup aimé, la vie tout simplement.
Un coup de ❤