Ingrid Seyman
Livre de poche

#lapetiteconformiste
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Esther fille d’un couple anti-conformiste, soixante-huit tard, décrit avec ses yeux d’enfant, cette famille dysfonctionnelle, qui sort des sentiers battus, qui prône l’anti-capitalisme.
Esther est sans filtre, sans concession, rude, elle a honte de cette famille qui vit nue, décomplexée, de son frère hyperactif, de sa mère attachée à un homme tyrannique, de ce père maniaco-dépressif.
« Si chaque chose a une place, chaque chose est à sa place. Quand chaque chose a sa place, on sait où sont les choses »
Une famille plutôt dingue, complètement frappée entre disputes et réconciliations « en levrette »sur le tapis.
Impossible pour Esther d’inviter des amies. Elle rêve de normalité
Un humour, une satyre acide, sans fioriture, une famille qui donne le change mais oh combien déglinguée. Des scènes surréalistes, complètement flippantes, de la vaisselle qui vole, des repas en tenue d’Adam et Eve, un zeste de despotisme du père, une mère à la ramasse.
Une enfance sans repère.
Et une fin abrupte posée là comme un cheveu sur la soupe.
C’est bien écrit, fluide, mais je n’ai pas eu d’empathie, les personnages ne m’ont pas touchés, ce n’était peut-être pas le moment où pas pour moi.
Ce livre à la peinture sociale plaira à d’autres.